Piste de programmation en EMI

Voici un rapide aperçu de la programmation EMI de notre classe media. Celle-ci a eu la chance, en 2021, d’être au cœur de reportages diffusés à Télématin sur l’enseignement de l’EMI à l’école élémentaire.

Retrouvez les liens vers ces vidéos en fin d’article.

Période novembre – décembre

Séance 1Qu’est-ce qu’un média ? Qu’est-ce qu’une information ?

Durant cette séance qu’un brainstorming inaugurera, les élèves seront amenés à réfléchir sur ces 2 concepts. Les visionnages de vidéos de Un jour une Actu et La clé des Médias devraient les mettre fortement sur la voie. Afin de renforcer ces 2 notions, l’enseignant.e proposera aux élèves de les mettre en situation grâce à l’utilisation d’un jeu de cartes issu de la mallette « Bien s’informer, ça s’apprend » de Bayard Education.

Pour prolonger cette séance, la lecture de ces textes serait idéale :

1 jour 1 actu

1jour 1 actu

Article des « décodeurs » du journal Le Monde, particulièrement clair et accessible pour tous.

Séance 1bis : Idéalement placée au lendemain de la séance 1, il s’agira d’une courte séance durant laquelle les élèves devront écrire un bilan de ce qu’il aura été important de retenir sur les notions de la veille. Le texte le plus exhaustif sera ensuite enregistré pour devenir un podcast EMI qui sera mis en ligne sur le site de l’école.

Séance 2 – La notion de sources. Comment vérifier une information ?

Durant cette séance, les élèves auront à réfléchir sur la manière dont  un.e journaliste peut vérifier les informations à sa disposition. Afin de valider leurs hypothèses ou de les étoffer, il leur sera proposé la lecture de l’interview d’une  journaliste mais également un extrait de Un jour une actu. (des groupes travailleront sur l’interview, d’autres sur la vidéo).

Séance 3 – Séance de réinvestissement sur « Qu’est-ce qu’un média ? Qu’est-ce qu’une information ? Comment vérifier une information ? »

Séance ressemblant à un grand jeu de rôle. Grâce à tous les outils à leur disposition (journaux, tablettes connectées, téléphone, twitter), les élèves devront vérifier une information imaginée et orchestrée par les adultes de Jules Verne et engageant la responsable du service culture et ex archives de la mairie.

Vous retrouverez les grandes lignes de cette investigation dans ce reportage.

Vous pouvez également vous mettre dans la peau d’un.e journaliste en « jouant » à Classe Investigation (rapprochez-vous de votre référent numérique – ERUN CPN… – qui ne manquera pas de vous éclairer sur ce dispositif !) ou encore à 36h à la rédac.

Pour continuer dans votre lancée, pourquoi ne pas utiliser le jeu Fake News de France Info ?

Période janvier – février

Séance 1 : La recherche de la source d’un document.

D’où vient ce texte ? Cette photo ? A-t-il ou a-t-elle été modifié.e ? Travail et réflexion autour de la fiabilité des sources, la manipulation des images et des vidéos.

Détails de cette séance en image, ici !

Séance 2 : Tout ce qui choque n’est pas forcément modifié… mais ne nous dit pas forcément tout…

Avouez ! Ce titre vous intrigue !…

En réalité, l’idée de cette séance est de faire réfléchir les élèves sur 2 points dont l’un découle de l’autre : une image correspond à une prise d’angle particulier à un moment précis (donné) et le choix de celle-ci en dit souvent beaucoup sur les intentions de la personne qui la diffuse.

Cette séance en images ici …. et une explication très claire sur le site du CLEMI par là (avec un zoom sur des exemples lors du confinement) !

Séance 3 : Réinvestissement – La ligne éditoriale

S’appuyant sur le travail réalisé lors de la séance précédente, les élèves auront à utiliser un morceau ou l’intégralité d’une photo en fonction de la ligne éditoriale du média pour lequel on travaille.

La séance filmée, c’est par ici !

Période mars – avril

Séance 1 : La notion d’angles en journalisme

Séance 2 : Élaboration de l’émission spéciale consacrée à la SPME

Séance 3 : Semaine de la Presse et des Media à l’Ecole – Émission spéciale

Période mai – juin

Séance 1 : A quoi ressemble une émission de TV ? De webTV ? (structure générale)

Séance 2 : Les impondérables (Création de grilles à partir de l’observation et de l’écoute d’émission : ex langage corporel absent en webradio)

Séance 3 : Ce que permet la vidéo à la différence de l’audio (réinvestissement des connaissances sur le trucage d’images ; approche technique)

Séances 4.5.6 : Ecriture, répétition. Réalisation de l’émission de Télé Verne

LES LIENS VERS NOS VIDEOS

Qu’est-ce qu’un media ? Qu’est-ce qu’une information ?

Définition et composition d’un podcast

Travail sur l’oral avant l’enregistrement du podcast (séances de remédiation non filmées… mais possibilité d’en parler par mail si vous le souhaitez !)

Vérifier une information – démarche

Se méfier des images – Chercher les sources

Interroger les images

Jouer avec les images – Dans la peau d’un journaliste

La Coupe du Monde de Rugby 2023… C’est parti !!!

Pour se mettre dans le bain, voici un petit jeu mêlant lecture, grandeurs et mesures, géographie, arts plastiques et EMI.

Objectif : Compléter la fiche équipe de son pays en « affrontant » 5 épreuves !

Dans le but d’économiser un peu de papier, les fiches épreuves seront sous pochette plastique et afin de faciliter la mise en œuvre de cette activité, toutes les épreuves seront en doublette.

NB : Pour éviter toute forme de jalousie, la fiche équipe de l’équipe de France a été donnée en modèle. ^^

Voici les fiches vierges des 10 équipes (as-tu cliqué juste avant ?) qui, avec la France, sont en tête du classement mondial. Les autres équipes seront abordées via des textes de lecture. 😉

LES DRAPEAUX (Cliquez dessus pour récupérer le document avec la partie autocorrective.)

Lors de leurs recherches dans le dictionnaire (en ligne ou non) pour trouver les bonnes réponses, les élèves croiseront également des informations concernant la langue parlée dans le pays de leur fiche, la capitale et la situation géographique de celui-ci.

LES DUREES DE VOL JUSQU’EN FRANCE (on ne manquera pas de parler du bilan carbone de cette compétition ^^)

Epreuve qui sera peut-être la plus difficile de toutes !

LES SURNOMS ET LES EMBLEMES (d’une pierre, deux coups !)

Pour compléter ces mots croisés, 2 possibilités : le talent… ou le texte de lecture (sur 2 pages) préparé par Sophie. <3 ICI
HYPER IMPORTANT : Pensez à préciser aux élèves que le surnom de nos Bleus est le « XV de France » et qu’il n’y a pas de place, dans ces mots croisés, pour les déterminants. 🙂

ET SI ON PARLAIT RUGBY ?

Cette épreuve sur les capitaines avec son lien vers un article de Rugbyrama (normalement épuré grâce au site de La Digitale) devrait permettre de répondre à l’item concernant les entraineurs.

LES TENUES

Parce que c’est quand même mieux de reconnaitre les différentes équipes en les voyant évoluer « sur le pré », une dernière épreuve consistant à réaliser des rugbymen de son équipe avec la bonne tenue !
Certains de nos élèves ont besoin de coups de pouce alors je leur ai préparé – avec l’aide d’une IA – des personnages à seulement habiller. PAR LA
Cette consigne sera enregistrée afin de ne pas utiliser une feuille de papier pour si peu. 🙂

La dictée réfléchie réflexive

Définition :

Il s’agit d’une activité d’entrainement-repère en grammaire et en orthographe pouvant aller de 15 à 30 minutes selon les phrases proposées et les objectifs fixés par l’enseignant.

Le nombre de mots ne doit pas dépasser la quinzaine (dans les grands niveaux) afin que l’élève ne soit pas en surcharge cognitive.

Les phrases d’une même semaine ou d’une quinzaine (selon le mode de fonctionnement de l’enseignant) doivent suivre une progression réfléchie par l’enseignant (voir exemples en fin d’article).

Objectifs :

La dictée réfléchie réflexive n’est pas une dictée sanction pas plus qu’une dictée évaluative. Elle a pour vocation d’inciter les élèves à réinvestir leurs connaissances en étude de la langue tout en les emmenant à les faire se questionner, réfléchir, sur quelques notions (qui ne sauraient être trop nombreuses) qui ne seront abordées de manière plus systématique et approfondie que plus tard dans la période ou dans l’année.

Cette activité permet, de plus, de mettre en place voire de systématiser un « rituel » de relecture (révision) de texte nécessaire dans toutes les disciplines.

La réussite de l’élève doit être et doit rester le maître-mot de cette activité.

Déroulement (de 15 à 30 minutes) :

1 – PHASE 1 : De  3 à 5 minutes   >  Lecture de la phrase par l’enseignant

L’enseignant lit  la ou les phrases du jour à plusieurs reprises. L’élève n’a rien en main (pas de crayon, pas de stylo).

     La première fois, il la lit comme il pourrait la lire lors d’une lecture offerte.

     La deuxième fois, il la lit en respectant l’organisation syntaxique de la phrase autour du verbe conjugué.

     La troisième fois, il la lit mot à mot (tout en utilisant ses doigts pour appuyer cela, c’est encore mieux, car les élèves peuvent y trouver des indices !) …

… puis une dernière fois correctement afin que les élèves puissent entendre des indices quant à d’éventuelles lettres muettes placées en finale de mots (vivent les liaisons !).

2 – PHASE 2 : De 3 à 5 minutes  >  Écriture de la phrase par les élèves

 Les élèves écrivent la ou les phrases sur le support spécifique (voir plus loin).

Selon le moment de l’année et le niveau de classe, l’enseignant répètera ou non la ou les phrase(s) durant ce temps. Ne pas la/les répéter entraine un effort de mémorisation il est vrai, mais en force également en cela, une meilleure appropriation.

Certains enseignants profiteront de ce temps pour rappeler aux élèves

   > que certains mots sont peut-être incontournables dans une phrase et donc à chercher en priorité,

   > qu’il serait intéressant de se demander ce qui est différent ou similaire entre la phrase du jour et celle de la veille, etc. Il est bien évidemment plus qu’envisageable d’afficher un memo sur les points de vigilance lors de la relecture, memo que les élèves pourraient également posséder en petit format dans leur cahier-outil ou sur leur feuille de travail.

3 – PHASE 3 : De 7 à 15 minutes  >  Dialogue pédagogique

L’enseignant dirige le dialogue pédagogique en guidant les réflexions grammaticales. Les élèves ont posé leur stylo ou leur crayon.

C’est durant ce temps que des repères se mettent en place : chercher systématiquement les verbes conjugués de la phrase, leur sujet, jouer à substituer des mots pour trouver leur classe grammaticale, réfléchir autour de différentes propositions d’écritures d’un mot et laisser aux pairs le soin d’arriver à la forme correcte par la justification prenant appui sur le métalangage, etc.

Il est important d’inciter les élèves à effectuer des comparaisons avec les phrases précédentes (points communs comme différences). L’enseignant veille à guider les interrogations et les réflexions de ses élèves vers les points qui figurent dans les compétences à travailler.

C’est le temps fort de cette activité.

4 – PHASE 4 : De 2 à 5 minutes  >  COPIE de la phrase maintenant corrigée par TOUS les élèves

Les élèves sont les maîtres de la dernière phase (ne pas hésiter à revoir avec eux, avant qu’ils ne reprennent un stylo… d’une autre couleur que celle de la dictée, de préférence …  les différentes étapes de cette dernière phase et l’intérêt de chacune d’elles).

1. L’élève identifie son ou ses erreurs dans sa phrase et les souligne.

2. Il compte ensuite le nombre de mots correctement écrits.

       >  Un des objectifs de l’activité est de montrer à l’élève sa réussite.

3. Il recopie pour finir la phrase écrite au tableau, sous la sienne… et sans erreur, bien sûr,  car il en aura sans aucun doute besoin pour la fois suivante.

Différenciation et dictée réfléchie :

Une dictée à trous est parfaitement envisageable.

L’usage d’un lecteur-enregistreur numérique peut permettre de proposer un travail différencié. Avec ce matériel, un élève peut écrire la même phrase que ses camarades tout en travaillant à son propre rythme. Il profitera ensuite de la discussion pédagogique tout comme ses camarades.

L’enseignant peut également proposer ce matériel à certains élèves travaillant sur des phrases ayant la même ossature que celles du groupe classe mais composées d’un nombre de mots moins importants. Il faut cependant s’interroger sur la pertinence d’un tel choix dans la mesure où le propre de la dictée réfléchie consiste à proposer des phrases n’excédant pas 17-18 mots (en fin de CM2) afin que les élèves puissent se concentrer sur chacun d’eux sans trop avoir à se disperser.

Présentations envisageables pour le support :

NOTA BENE : Bien évidemment, des élèves de Cours Moyen seront parfaitement capables d’utiliser une feuille de classeur pour préparer leur feuille de dictées réfléchies. Une marge tracée au crayon à droite et des sauts de lignes entre les jours (et les paires de phrases : dictée / correction) seront tout aussi judicieux…

Quelques exemples testés en classe :

L’addition et la soustraction avec des nombres entiers

Pour ces 2 séquences, des fiches d’exercices autonomes et un petit memo sur « l’art » de poser ces 2 opérations. Comme d’habitude, ces parcours (dont toutes les étapes ne sont pas indispensables pour tous les élèves) ne dispensent pas de séances de manipulation qui permettent de construire la notion.

e1 – additions
e2 – additions
e3 – additions
e4 – additions

e1 – soustractions
e2 – soustractions
e3 – soustractions
e4 – soustractions
Poser des additions et des soustractions
avec des nombres entiers

La soustraction posée

Le nom commun

Les noms communs les plus fréquemment utilisés étant très majoritairement dessinables, c’est cet axe d’entrée (juste une entrée !…) qui a été favorisé pour cette séquence essentiellement dirigée vers leur reconnaissance.

En amont de cette séance, et complémentaire des séances de dictées réfléchies durant lesquelles cette notion a maintes fois été évoquée, les élèves ont pu s’amuser avec les noms communs via le jeu « Dessinez, c’est nommé ! » consistant à dessiner le ou les mots d’une phrase que l’on peut représenter (dessiner !), ceux que l’on visualise lorsqu’on ferme les yeux.

e1 et e2 – nom commun
e3 – nom commun
e4 – nom commun
e5 et e6 (exercices d’entrainement) – nom commun
e6 – évaluation – nom commun
Petit mémo sur les noms communs

La multiplication des nombres entiers

Petit regard sur la séquence consacrée à la multiplication des entiers qui a été testée (et approuvée ! lol) dans mes classes de CE2 comme de CM1 ou CM2.

Il va s’en dire que cette séquence ne dispense en rien de nombreuses séances de manipulation notamment sur le sens de la multiplication qui, ici, n’est abordé que par l’intermédiaire de 2 fiches en autonomie (e1). Lorsque le sens de la multiplication est compris et que l’élève s’est entrainé en effectuant des parallèles entre additions réitérées et multiplications (e2), il est temps d’enlever le filet de secours et de lui proposer des multiplications seules… et sans retenue ! (e3)

e1 – multiplications
e2 – multiplications
e3 – multiplications

Les séances suivantes sont des séances de recherche et de manipulation dont on peut garder des traces en les prenant en photo, par exemple. Il s’agit de la mise en place de la retenue ! Une petite trace écrite pourrait être la bienvenue. En voilà une suivie d’exercices de mise en application (e4) !

Si besoin, une petite vidéo pour reprendre tout ça !

Et pour vérifier si tout cela est en place, des exercices de réinvestissement. (e4)

e4 – multiplications

Pour multiplier un nombre entier par un nombre à plusieurs chiffres, il est important de comprendre la multiplication par 10, 100, 1000… Cette notion nécessite une attention particulière si vous ne souhaitez pas que les élèves « ajoutent 2 zéros à la fin du nombre quand on multiplie par 100 ». (pleurssssssss !!)

Pour vous accompagner, des fiches de recherche (e5), un glisse-nombre, son tuto d’utilisation et une mise en application grandeur nature.

e5 – multiplications

Pour la suite, des séances sur le sens des étapes de la multiplication seront nécessaires. Des traces écrites (à donner en 2 ou 3 temps) et une petite vidéo pour éclairer tout ça.

Il ne reste plus qu’à s’entrainer « au squelette » (e6) puis à la technique pure et dure sans (e7) et avec retenue (e8). 🙂

e6 – multiplications
e7 – multiplications
e8 – multiplications

Les fractions en approche

La grande nouveauté avec les fractions, c’est que les élèves vont être amenés à travailler sur une écriture nouvelle (mais qu’est-ce que c’est que cette barre et ces chiffres écrits n’importe où ?!?!) de quantités qui ne sont pas forcément entières ! Wahou !!! Rien que ça !!

Pour les accompagner dans cette grande aventure, il fallait bien une petite « mise en bouche » pour se familiariser avec tout ça !

Voici les étapes que je propose dans ma classe.

Oui mais… Concrètement ?!?!?!…. Concrètement ?

Et bien, l’idée est de montrer, dans un premier temps, l’importance des mots ! (Qui a dit que les mathématiques et le Français ne faisaient pas bon ménage ??!!) Comprendre l’importance des mots ; montrer aux élèves que, comme monsieur Jourdain, ils savent déjà manipuler des quantités inférieures à 1.

Lors de cette première activité, il vous faudra préparer vos propres « alignements de Vernambars » afin que les élèves puissent comparer les leurs avec les vôtres.

Suite à un échange avec l’adulte durant lequel on opposera la subjectivité de « et un peu plus » au caractère plus universel du « et demi », une première partie de leçon sera donnée.

L’élève sera ensuite invité.e à nommer des quantités .

L’enseignant.e va alors introduire ou insister sur la notion de partage équitable et poser le lexique particulier des fractions… sans pour autant les avoir encore écrites sous la forme connue ici de tous. (Patience, patience !… Il ne s’agit que d’une mise en bouche !…) (C’est la suite de la leçon ! 😉 ).

Les exercices suivants vont permettre à l’élève de réinvestir et de mettre en application leurs nouvelles connaissances.

Maintenant que l’élève sait nommer les parts découpées de manière équitable dans une unité, il est temps de le ou la faire glisser dans le monde des fractions en lui faisant coder une quantité précise.

Cette étape commence avec un travail de découverte …

…suivi d’un échange avec l’enseignant.e durant lequel l’écriture et le sens de la fraction seront posés. (C’est la suite de la leçon !)

S’en suivront ensuite quelques exercices de réinvestissement (1 ou plusieurs selon…).

Maintenant, il ne reste plus qu’à décoder une fraction… Mais ça… C’est une autre histoire !… (Affaire à suivre !)